Le Comité de Bâle se réunit au Chili pour essayer d’accoucher des nouvelles normes de capitaux propres (nouvelle augmentation de ceux-ci). Les Etats-Unis défendaient ces normes dures (dîtes Bâle III) alors qu’ils n’avaient pas appliqué les durcissements de Bâle II.
Les Européens ne veulent pas être à nouveau les dindons de la farce, d’autant plus que certaines banques européennes auraient bien du mal à augmenter leurs capitaux propres. Notamment la Deutsche Bank est dans une mauvaise passe, ainsi que nombre de banques en Italie.
Rappelons que le total de bilan de Deutsche Bank avoisine le PIB de l’Italie, c’est dire si sa santé est critique pour la stabilité financière du monde.
Source : « L’avenir de la régulation bancaire se joue au Chili » et « En Italie et en Allemagne, des établissements déjà à la peine », Anne Michel, Le Monde Economie & Entreprises, 29/11/2016
N.D.L.R. : Pour notre part nous avons toujours affirmé que ces augmentations de capitaux propres n’étaient pas le remède approprié, car ils n’empêchent pas la spéculation et celle-ci est sans limite. D’autre part, ces capitaux feront cruellement défaut pour investir ailleurs. La seule solution sûre est la coupure des banques entre activités spéculatives et activités utiles à l’économie. Encore mieux, le « 100% monnaie » supprime définitivement le risque.
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