La France et l’Allemagne ont été à l’origine de ce projet, qui est soutenu par 11 pays de l’UE. Mais ce sont ces 2 pays qui maintenant freinent des 4 fers. C’est que les expériences locales donnent les résultats prévisibles :
En France depuis Août 2012 on taxe les rachats d’actions d’entreprises de plus de 1 milliards d’euros. D’après les opérateurs, les transactions sur ces sociétés ont chuté sur la place de Paris de 20%. Même scénario à Milan sur toutes les actions avec une baisse de 30%.
Or le projet de la Commission vise tous les titres, des actions aux obligations en passant par les produits dérivés, et la Grande-Bretagne, le Luxembourg et l’Irlande ne sont pas dans le projet.
Par ailleurs les banques françaises, leaders sur les produits dérivés, redoutent qu’un consensus se dégage pour ne taxer que ces produits et agissent donc en sous-main pour l’éviter.
En résumé l’affaire est à suivre mais elle semble mal partie.
Source : Le Monde de l’Economie du 4 Septembre 2013
N.D.L.R. : Nous avons toujours défendu une taxe sur les transactions de change, qui peut être locale, contrairement aux taxes sur les autres transactions, qui sont délocalisables comme on le constate maintenant. Une telle taxe générale ne peut être que mondiale.
Finalement, il semble que la taxe sur les transactions financières ne verra pas le jour ou sous une forme qui ne rapportera plus grand chose à l’état. Injustement et inéluctablement, la taxe sera reporté sur les épargnants même si personne ne veut le croire pour le moment….
https://fr.goldbroker.com/news/fmi-valide-ponction-comptes-bancaires-348.html
Ce risque existe. Espérons que s’il se matérialise, au moins les français ne se laisseront pas faire …
Gabriel